Chanté le : 27 Avril 2015
Auteur de la chanson originale: Pierre Perret
Titre original: Mon p'tit loup
Goguettier: Antoine
Texte de la goguette:
(Il y a une semaine, j'ai croisé par hasard complet Sophie, goguettière au limonaire que je ne connaissais pas. Notre brève conversation m'incite à publier cette goguette, quelques mois après son interprétation).
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Tu oublieras mon p'tit loup, ne pleure pas
Viens voir dehors, y'a des sourires,
Des yeux joyeux qui font la fête,
Qui effaceront ceux qui t'font mourir,
Et te crieront: "la vie c'est chouette" !
Viens t'asseoir dans la Sainte-Chapelle,
Lire des histoires à l'île Saint-Louis.
Les couleurs y seront si belles,
Qu'elles te rappelleront l'Italie !
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Tu oublieras mon p'tit loup, ne pleure pas
Prenons le large vers les Antilles,
Montre-moi c'que t'y faisais là-bas,
Suivons cette route où se distillent
Les mots d'adieux d'Manureva.
Regarde derrière nous Saint-Malo.
La lune retire la mer des criques.
Bientôt des gens s'ront sur l'ilot
Où repose l'âme des romantiques.
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Tu oublieras mon p'tit loup, ne pleure pas
On retourn'ra longer les friches
Des quartiers d'Prague sans Art nouveau,
Poursuivre dans ce village d'Autriche
Les cigognes qui planent au-d'ssus d'l'eau.
Sur la grand place des musées,
On boira des cafés viennois,
Klimt fera feu de son baiser,
Qui nous mettra en émoi.
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Tu oublieras mon p'tit loup, ne pleure pas
Souviens-toi ce pays de liesse !
Où l'on n'connaît pas la tristesse,
Un coup d'moins bien et l'on te presse,
A v'nir partager une Guinness.
J'te hisserai sur les monts d'Irlande,
Dans nos habits tout détrempés,
On r'gardera l'infini des landes
Sécher sous le soleil d'été.
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Tu oublieras mon p'tit loup, ne pleure pas
Tu sais bien qu'elle t'a inventé,
Que tu es né de son regard,
Elle croyait qu'tu donnerais aux arbres,
Des frondaisons d'éternité.
Mon p'tit loup c'est bien fini...
Laisse ces souvenirs qui te dévorent,
Regarde-nous, on s'est réunit
Pour t'obliger à rire encore.
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Oublie-la, la p'tite fille qui t'a fait ça.
T'en fais pas mon p'tit loup, c'est la vie ne pleure pas
Je t'en supplie mon p'tit loup, ne pleure pas.
Ce blog à pour but de permettre la diffusion des Goguettes chantées au Limonaire les lundis soirs... et de tout ce qui s'y rapporte !
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mardi 30 juin 2015
vendredi 15 mai 2015
Stefanini
Chanté le : 11 mai 2015
Auteur de la chanson originale: Michel Polnareff
Titre original: On ira tous au paradis
Goguettier: Olivier P.
Texte de la goguette:
Auteur de la chanson originale: Michel Polnareff
Titre original: On ira tous au paradis
Goguettier: Olivier P.
Texte de la goguette:
Que d’inquiétudes à la Curie,
que d’émois,
La France envoie un inverti,
quel effroi,
L’ambassadeur est de la
jaquette
Quoi qu’il fasse de ses
coucougnettes
Ils ne veulent pas d’Stefanini.
Certains cardinaux décrépis, et
en bas,
Préfèrent de loin les jeunes putti aux gros bras,
Sous le regard des gardes cuisses
Témoins des vices
cardinalices
Ils jouent pourtant à
touche-pipi.
Quelques grandes âmes
supplient, François
De fair’ preuve
d’homophilie, pour une fois,
En nous sortant de cett’
embrouille
Accueillant l’émissair’ en
vadrouille
Dans la cité des travestis.
La leçon de cette idiotie, je
crois,
Est qu’on a pas encor’ fini,
ici-bas,
De s’en prendre aux affreux
pédés
Qu’on ne peut plus jeter au
bûcher
Mais que l’on voue aux
gémonies.
mardi 5 mai 2015
Chanté le : 4 mai 2015
Auteur de la chanson originale: Deighan (adaptation française : Pierre Delanoë)/Wilshaw
Texte de la goguette:
Auteur de la chanson originale: Deighan (adaptation française : Pierre Delanoë)/Wilshaw
Titre original: Champs Elysées (adaptation de "Waterloo Road")
Goguettier: CathyTexte de la goguette:
Vraiment
trop ouf
Moi
j’en ai marr’/ de pas bouffer / de regarder /les autr’ manger
et
de
contempler
tous
les
plats
/
qui
pass’
devant
moi
Plus
de
gâteaux
/
plus
d’apéros /
de
saucissons /
ou
de
bonbons
Faut
renoncer à la grand’ bouffe/ C’est vraiment trop ouf
Ne
boir’
que
de
l’eau
/
Jogging
et
vélo
Dormir
dix
heur’
/
puis
se
peser
/
chaque
matin
/
avant
d’
croquer
des
vitamin’ des céréal’ / repas capital
J’en
ai
ras
l’
bol
/
Je
me
console
/
en
m’
répétant
/
mais
c’est
pas
drôle
« Avec
des queues de mirabelles je resterai belle »
Au
jus
d’
citron
/
maigre
poisson
/
ma
taille
est
fine
/
et
mes
copines
envient
mes
bonn’
résolutions
/
ma
nouvell’
passion
Ne
boir’ que de l’eau / Jogging et vélo
Dormir
dix heur’ / puis se peser / chaque matin / avant d’ croquer
Galett’
de riz et protéines / Je rentr’ dans mon jean
Quand
j’étais
môm’
/
dans
mon
quartier
/
qu’on
passait
de
/
vant
l’
pâtissier
je
réclamais là des brioches / et ici des gaufres
J’ai
de
la
chanc’
/
dêtre
miraud
/
parc’
que
j’
vois
pas
/
tous
ces
gâteaux
mais
leur parfum / me rend dingo / Il m’ rentr’ dans la peau
Ne
boir’ que de l’eau / Jogging et vélo
Dormir
dix heur’ / puis se peser / chaque matin / avant d’ croquer
un
carré
de
chocolat
noir
/
Un’
tisane
à
boire
Mon
nouveau
mec
/
J’
le
savais
pas/
quand
j’
t’ai
croisé
/
la
premièr’
fois
t’étais
comme
un
/
cochon
de
lait
/
bien
enveloppé
Mais
j’
t’ai
touché
/
J’ai
découvert
/
tous
tes
bourr’lets
/
tes
surplus
d’
chair
Alors
en va maigrir ensemble / Qui s’aim’ se ressemble
Ne
boir’ que de l’eau / Jogging et vélo
Dormir
dix heur’ / puis se peser / chaque matin / avant d’ croquer
notre
pitance quotidienne / tout en restant zen
Chanté le : 4 mai 2015
Auteur de la chanson originale: Sarvil/Scotto (créé par Alibert)
Titre original: Le plus beau de tous les tangos du monde
Goguettier: fanFan
Texte de la goguette:
Auteur de la chanson originale: Sarvil/Scotto (créé par Alibert)
Titre original: Le plus beau de tous les tangos du monde
Goguettier: fanFan
Texte de la goguette:
Le plus beau
Le
plus beau de tous les repas du monde
c’est
celui qui mélange tant de plats
qu’on
a flatté tout’ les papilles à la ronde
découvert
tous les pays à la fois
Légumes
fruits
de
l’Europe
et
d’Asie
/
aromates
piments
forts
épices
aujourd’hui
vous
faites
nos
délices
/
en
cuisine
Le
plus beau de tous les desserts du monde
c’est
celui qu’offre la plus potelée
des
nanas Callipyge ou bien gironde
dont
la chair a le goût le plus sucré
Petits
seins fruits d’Afriqu’ d’Océanie
dévoilés
vibrants
sur
la
poitrine
/
arrondis
par
une
main
divine
/
en
cuisine
Le
plus beau de tous les rêves du monde
ce
n’est
plus
la
grand’
bouffe
à
la
papa
C’est
plutôt menu bio diète féconde
grain’
d’ sésame brocolis rutabaga
Ô
souvenir
des
agapes
passées
/
avec
l’eau
du
bain
tôt
fus
jeté
Le
bébé
ne
retrouv’
pas
ses
marques
/
On
le
parque
Le
plus beau des bib’rons de l’utopie
un
téton qui s’obstine à bien nourrir
Et
pourtant sur nous souffle un vent d’ folie
La
natur’ va toujours subir souffrir
De
tout’
façon
manger
est
répugnant
/
Pir’
qu’
des
bêtes
on
se
gave
en
rotant
Ca
me
gav’
qu’ailleurs
ou
dans
mon
coin/
d’autres
aient
faim
D’
la grand’ bouff’ d’ la p’tit’ bouff’ rata qu’on touille
on
ne
peut
refuser
dir’
« Ca
suffit »
Celui
qui proclam’rait « J’ m’en bats les… tempes »
alors
il… deviendrait un salsifis
Faut
partager le boire et le manger / Ce soir l’auberge affiche complet
Serrons-nous
coudes mains et poignets / en amitié
en
amitié / en amitié
Chanté le : 17 avril 2015
Auteur de la chanson originale: Folklore
Titre original: Il était un petit navire
Goguettier: fanFan
Texte de la goguette:
A vau-l'eau
Auteur de la chanson originale: Folklore
Titre original: Il était un petit navire
Goguettier: fanFan
Texte de la goguette:
A vau-l'eau
Il
est un autr’ petit navire
où
la réalité chavire
au
point d’y rendr’ ses tripes et ses boyaux
Alors
on trouv’ra plus ça rigolo
Oh
oh oh oh
Ohé
ohé matelot
Entends-tu
ces cris et ces sanglots
C’est
pir’ qu’à Guantanamo
Sais-tu
qu’on tortur’ dans ton bateau
Ces
Birmans n’ sont pas à la fête
ils
pêch’ la langoust’ la crevette
Un’
fois par jour on leur donne à manger
s’ils
ont atteint le quota exigé
Eh
eh eh eh
Ohé
ohé du bateau
Vingt
heur’ sur le pont jamais d’ repos
C’est
pir’ qu’à Guantanamo
Mais
z-ont plus de cris ni de sanglots
Voilà
qu’au loin dans l’eau basculent
des
embarcations minuscules
Pas
de gilets d’ provisions d’avirons
S’achèv’
ainsi des vies en migration
On
on on on
Ohé
ohé moussaillon
t’as
juste dix ans à l’horizon
Ton
corps roulé par les flots
sont
noyés tes cris et tes sanglots
Il
est beaucoup d’ petits navires
où
espoirs et bonheurs dérivent
au
point d’y laisser tripes et boyaux
C’est
notre idéal qui part à vau-l’eau
Oh
oh oh oh
Ohé
ohé Gitano
galérien
d’hier gibier tantôt
Partout
des Guantanamo
étouffant
des cris et des sanglots
mardi 3 février 2015
Branle-bas de cons bas
Chanté le : 5 janvier 2015
Auteur de la chanson originale: Georges Brassens
Titre original: Le Blason
Goguettier: Alain FAURE
Texte de la goguette: sur le thème " La Masturbation, c'est bien !"
de la Goguette des V'NER de Montreuil
Branle-bas de cons bas
Pour arriver au ciel sans titre de transports,
Ce noble art qui ne fait ni victimes ni jaloux.
Prescrit par la Genèse de l'Ancien Testament,
D'honnir et dénoncer l'hymen et les Alceste.
Et si toujours l'amour est enfant de poème,
Il y a du plaisir s'il y a de l'érogène.
A la force du poignet le point de non-retour
C'est le bonheur offert sans peur du lendemain.
Que les fleurs les plus douces, sous l'agneline laine,
Se cachent par delà le pubien et le mal.
Au grand jamais ne germent ni ne s'érigent en chêne
Pour embrasser les anges que chaque branche héberge.
Car c'est péché mortel d'avoir aimé ses fesses
Pour les pieuses tutelles de nos nuits et nos jours.
Et "Fais ce que voudras" c'est l'envie de cocagne
En pays de Thélème ou du Kâma-Sûtra.
Au vertige du plaisir de la petite mort
Qui se passe de lois, de morales et de mots.
Qu'on les consacre enfin et même qu'on les bénisse
Et qu'au cœur des manuels, plus ils ne soient omis.
S'il advient qu'un beau jour ensemble ils se mélangent
Qu'ils gardent leurs mystères et tout notre respect
Car nous n'aurons jamais le même sexe que les anges
Et qu'ils nous ont permis souvent de vivre en paix,
Auteur de la chanson originale: Georges Brassens
Titre original: Le Blason
Goguettier: Alain FAURE
Texte de la goguette: sur le thème " La Masturbation, c'est bien !"
de la Goguette des V'NER de Montreuil
Branle-bas de cons bas
Ayant avec moi-même eu d'assez bons rapports,
J'eusse aimé célébrer l'art de vivre que je loue,Pour arriver au ciel sans titre de transports,
Ce noble art qui ne fait ni victimes ni jaloux.
Vous ferai-je l'aveu, qu'en terre en se semant,
L'art d'Onan nous intime, en refusant l'incestePrescrit par la Genèse de l'Ancien Testament,
D'honnir et dénoncer l'hymen et les Alceste.
Vous ferai-je l'aveu, qu'en terre quand on sème,
L'art d'Onan c'est aussi la manie de DiogèneEt si toujours l'amour est enfant de poème,
Il y a du plaisir s'il y a de l'érogène.
La fonction crée l'orgasme en maints allers retours
Et c'est un jeu d'enfant même pour de lentes mains.A la force du poignet le point de non-retour
C'est le bonheur offert sans peur du lendemain.
Faut-il que tant de fleurs allergiques au pollen
Se ferment aux vents mauvais de l'étamine mâle,Que les fleurs les plus douces, sous l'agneline laine,
Se cachent par delà le pubien et le mal.
Faut-il que tant de glands, quand Eole se déchaîne,
Trop tôt plantés en terres arides, nues et vierges,Au grand jamais ne germent ni ne s'érigent en chêne
Pour embrasser les anges que chaque branche héberge.
Mais le pire de tout est d'aller à confesse
De crainte d'impuissance, ou de devenir sourdCar c'est péché mortel d'avoir aimé ses fesses
Pour les pieuses tutelles de nos nuits et nos jours.
Désir du Solitaire sur les hautes Montagnes,
Ainsi parlait à Nietzsche l'oracle ZarathoustraEt "Fais ce que voudras" c'est l'envie de cocagne
En pays de Thélème ou du Kâma-Sûtra.
Gloire donc à l'onanisme sans peur et sans remord,
Et couronné d'épines comme l'Ecce bon homo,Au vertige du plaisir de la petite mort
Qui se passe de lois, de morales et de mots.
Vulves et clitoris, verges, glands et pénis,
Tous ces morceaux de choix de nos anatomies,Qu'on les consacre enfin et même qu'on les bénisse
Et qu'au cœur des manuels, plus ils ne soient omis.
S'il advient qu'un beau jour ensemble ils se mélangent
Qu'ils gardent leurs mystères et tout notre respect
Car nous n'aurons jamais le même sexe que les anges
Et qu'ils nous ont permis souvent de vivre en paix,
Souvent de
vivre en paix.
Alain FAURE
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