Auteur de la chanson originale: Georges Brassens
Titre original: L'Orage
Goguettier: Paulo Berger
Texte de la goguette:
j'ai rendez vous le
huit, et je n'ai pas le temps
de grandir, de
vieillir, de prendre encore un an
je peux seulement
tourner la page
car le manque
d'amour rend un peu arbitraire
peu à peu il vous
rend esclave de vos nerfs
et on s'éprend sur
le passage
d'une fille au
gingembre, habile de ses doigts
avec un air de
peste, poussant des cris d'putois
elle éveille en
soit tous les vices
explorant de sa
bouche, en de drôles de bruits
une pine affolée
tendue comme un épi
tout fier dans son
champs de maïs
"je ne veux
pas ce corps, jeune femme rhabillez
ce petit cou
fragile de votre beau collier
et ne prenez donc
pas cet air
comme j'ai dit tout
à l'heure, las je n'ai pas le temps
de m'adonner à ces
jeux pourtant bien tentants
j'ai rendez vous le
huit au Caire"
elle fait des yeux
ronds, et je lui fais un clin
d'oeil avec un air
sûr de moi, un air malin
elle lance son
regard de peste
"je n'ai rien,
me dit-elle, à faire de pareil con
vous suez de
fierté, ne valez pas un rond"
et elle me fit un
vilain geste
c'est le moment je
crois, d'aller soigner mon coeur
nous sommes le huit
enfin, je m'en vais voir ailleurs
si j'y peux trouver
du courage
pour enfin me
changer ces idées vert-de-gris
de bronze pollué,
oublié sous la pluie
d'un soudain et
violent orage
cet orage qu'un
jour j'ai subi, c'est affreux,
alors que juste
avant, le temps était radieux
me condamna en
pleine rue
"voila, je ne
t'aime plus", me dit seulement ma Puce
je crus devenir
fou, mais sans un mot de plus
elle a tout à coup
disparu.
si aujourd'hui j'en
ris, c'est qu'en trouvant l'enfer
j'ai rencontré
Athor, qui s'est mise au travers
de mes envies
suicidaires
et m'a dit de voler
vers des cieux toujours bleus
ce pays où le Nil a
fait son lit soyeux
où j'oublierai bien
ma misère
j'ai fait cesser ma
plainte, mon râle d'agonisant
je l'ai échangé
contre le doux bruit du vent
et demain je
pourrai me pendre
comme un nouvel
amour, au cou de mon destin
je goûterai le
bonheur, en embrassant les seins
d'Athor, ma déesse
au coeur tendre
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